HVOD, curation programmatique, IA-native : on vous dit tout
écrit par Justine Caro
Le jargon média évolue aussi vite que les usages. Résultat : certains termes s’installent dans les réunions sans qu’on les explique vraiment. HVOD, curation programmatique, agence IA-native… On a pris le temps de les décoder simplement, sans jargon inutile, pour vous aider à mieux comprendre les grandes mutations du marché de la publicité digitale et audiovisuelle.
Bienvenue dans CULTURE MÉDIAS by GBM, le format qui fait le point sur les termes que tout le monde entend, mais que peu osent demander à définir.
HVOD : la télévision en streaming, version hybride
HVOD signifie Hybrid Video On Demand. C’est un modèle hybride entre 2 univers bien connus :
⊚ La SVOD (Subscription Video On Demand), comme Netflix, PrimeVidéo, Paramount+, Max…, qui fonctionnent sur abonnement sans pub,
⊚ et l’AVOD (Advertising Vidéo On Demand), qui propose des contenus gratuits financés par la publicité.
Avec l’HVOD, une même plateforme propose à la fois des contenus gratuits avec des publicités (comme Pluto TV, TF1+ ou France.tv avec ses offres replay) et des contenus premium sans pub, parfois exclusifs, souvent sur abonnement.
Pourquoi c’est un enjeu pour les annonceurs ?
Parce que l’HVOD capte une audience complémentaire à la TV classique. Ce modèle devient de plus en plus central sur les plateformes de streaming. Il permet de diffuser des campagnes publicitaires ciblées, dans des environnements Brand Safe, avec une mesure précise (temps de visionnage, taux de complétion…).
La Connected TV (CTV) devient ainsi un levier puissant dans une stratégie digitale car elle permet de conjuguer :
⊚ la puissance de la TV (attention, audience)
⊚ la souplesse du digital (ciblage, mesure, optimisation en temps réel)
⊚ et une approche économique souvent plus accessible que la TV tradi.
Par exemple, en France, de plus en plus d’acteurs OTT proposent des offres HVOD pour toucher une audience jeune ou non-abonnée, avec des formats publicitaires immersifs et une forte couverture.
Curation programmatique : l’automatisation oui, mais avec du sens
Le programmatique, c’est la capacité d’acheter des espaces publicitaires digitaux de façon automatisée, via des plateformes DSP (comme DV360 ou TTD). Mais au-delà de la simplicité d’achat en temps réel, le risque est de perdre en cohérence : l’annonceur peut se retrouver diffusé sur des sites ou contenus peu pertinents.
C’est là qu’intervient la curation programmatique. Elle consiste à pré-sélectionner des environnements média, des contextes, ou des emplacements spécifiques, selon les KPI choisis (et pas uniquement en fonction de la thématique du contenu).
Exemple de critères de curation :
⊚ des taux de clics (CTR) ou de visibilité élevés,
⊚ des inventaires avec taux de complétion vidéo supérieurs à 80%,
⊚ des supports qui performent selon vos objectifs (branding, drive-to-store…)
⊚ des typologies d’audience affinées via la data 1st party ou 3rd party.
Ce qu’il faut retenir : la curation programmatique est une forme de playlist média intelligente, qui associe pertinence éditoriale, performance mesurée et maîtrise budgétaire. Elle est particulièrement utile dans les campagnes digitales à forte volumétrie, pour éviter la diffusion dans des environnements peu qualifiés, et garantir des résultats optimaux.
Agence IA-native : un vrai modèle
Parler d’agence IA-native, ce n’est pas juste dire qu’on utilise ChatGPT ou Midjourney pour faire des requêtes. C’est adopter un modèle dans lequel l’Intelligence Artificielle est intégrée au cœur du processus opérationnel, du conseil stratégique à l’activation média.
Chez GOOD BUY MEDIA, cela prend plusieurs formes concrètes :
⊚ Un travail en amont des flux de données clients pour cleaner, enrichir et structurer les bases de la 1st party data.
⊚ La création de segments ultra-précis à partir de ces bases, uploadés dans des plateformes DSP ou Meta Ads Manager.
⊚ Des outils pour le reporting ou le pilotage de campagne en temps réel.
Pourquoi c’est un vrai levier ?
Parce que dans un contexte où le nombre de plateformes explose, où les données utilisateurs sont de plus en plus précieuses ( et réglementées), il devient essentiel d’avoir une agence capable de traiter, modéliser et activer la data rapidement et intelligemment.
Une agence IA-native n’est pas juste “digitale” : elle est conçue pour s’adapter en continu, tester des hypothèses, prendre de meilleures décisions, et vous faire gagner en efficacité média. C’est une nouvelle manière de faire du conseil en stratégie média, adaptée aux enjeux actuels.
Pas besoin d’un glossaire de 50 pages pour comprendre les mutations du média. Savoir ce qu’est l’HVOD, comprendre la logique de curation programmatique, et savoir ce qu’implique une agence IA-native, c’est déjà avoir une longueur d’avance.
Vous êtes annonceur, agence ou tout simplement curieux ? On vous accompagne pour traduire ces mots clés en actions concrètes dans vos campagnes publicitaires.
Et si vous aviez d’autres termes à éclaircir dans la prochaine édition de CULTURE MEDIA by GBM, écrivez-nous !